Se perdre dans les ruelles de Nuoro

Nous sommes rentrés hier de 10 jours de vacances en Sardaigne. Rien que Jules et moi. Les premiers jours ont été affreux. Je n’arrêtais pas de ressasser les chantiers que je devais suivre, les rapports que je devais rendre, les mandats qui ne se passaient pas comme prévus… Le temps était gris. Nous voulions aller visiter une grotte, mais elle était fermée. Nous avons décidé d’aller marcher, mais nous nous sommes trompés de route. Nous avons trouvé un autre itinéraire mais au moment de mettre nos chaussures, il a commencé à pleuvoir.

J’ai donc décidé que nous irions à Nuoro. Je pensais que c’était là que se trouvait le point 6 des « 15 façons de voir la Sardaigne » proposées par le lonely planet (le lonely dit, le touriste exécute…).

Nous avons parcouru de petites routes, passé un col magnifique entouré de sommets pelés, arrosés par des trombes d’eau et peuplés de cochons. Nous avons roulé au milieu de paysages déserts avant de tourner en rond dans un Nuoro vide pour enfin trouver le centre. Une fois arrivé, j’ai sorti le lonely :

« Nuoro, 36’000 habitants. Autrefois village de montagne isolé, Nuoro a connu une renaissance au XIXe siècle et au début du XXe siècle en devenant un creuset de talents artistiques. Aujourd’hui, les musées du centre historique rendent hommage aux légendes locales comme le prix Nobel de littérature Grazia Deledda, le poète renommé Sebastiano Satta, le romancier Salvatore Satta et le sculpteur Francesco Ciusa ».

Mais pas de trace du point n° 6 à Nuoro. Je m’étais trompée d’endroit ! Déçue, j’ai suivi Jules dans les rues vides. Il était 14h, les magasins étaient fermés et les touristes absents en cet fin de mois de mai.

Nous nous sommes baladés, puis avons décidé par jeu de trouver la Piazza Sebastiano Satta, point 8 sur la carte du lonely. Nous nous sommes perdus dans de petites ruelles avant de nous retrouver sur une place inconnue du guide: la Piazza Salvatore Satta sur la Via Chironi. Une place qui cache des sculptures magnifiques… Des colonnes façonnées telles des plantes montant vers le ciel, ou gravées de mots mystérieux…

Aujourd’hui, j’ai passé ma matinée à chercher des photos de ces sculptures sur internet. J’en ai trouvé seulement deux, dont une ici. Comme je regrette de ne pas avoir pris mon appareil photo avec moi ! Puis, j’ai voulu connaître le nom du sculpteur : Pinuccio Sciola. Un sculpteur qui redonne leurs voix aux pierres !

Nicolas Bouvier avait raison lorsqu’il disait qu’ « en route, le mieux, c’est de se perdre; lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais seulement alors, que le voyage commence ».

Pour partager ce beau voyage avec vous :

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  1. Partant aujourd’hui pour la Sardaigne j’ai avec moi la bible du voyageur: le lonely et les points un et deux m’attirent merci pour la découverte

  2. « les rues vides… les magasins fermés et les touristes absents… » : dommage pour les boutiques, certes, mais les rues vides de touristes, c’est souvent pour le mieux !

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