Mi février m’aime bien, je crois

En décembre, j’avais de grandes ambitions, écrire un article sur Keri Smith, rencontrée par hasard au détour d’un article dans « Das Magazin »… J’ai même fait des recherches, jeter en vrac mes idées dans un brouillon… Mais la fin de l’année est arrivée… Elle était douce et enneigée, les journées grises étaient idéales à la lecture du roman de Jane Austen, « Orgueil et Préjugés »…

C’est presque devenu un rituel, début janvier, je passe mes soirées à Longbourn… J’aime y passer un moment au milieu de ces personnes au langage si châtié, à côtoyer Elisabeth, à partager ce qu’elle croit savoir, vouloir, et à admirer comme tout s’effondre d’une manière si belle…

Puis j’ai « affronté » la leucodystrophie métachromatique de Thaïs avec sa maman Anne-Dauphine Juilland dans « Deux petits pas sur le sable mouillé »… J’avais été frappé durant ma grossesse par le fait que je ne pourrais pas protéger mon fils contre tout (maladie, peine de cœur, agression, accident, et j’en passe)… Thaïs et Anne-Dauphine nous montre que même au creux de la plus injuste des maladies, il reste ce « truc » incroyable, tellement beau, époustouflant, simple, si doux…

Et sur ce, me voici arrivée chez mi-février. J’aime bien mi-février. Mi-février m’aime bien aussi. Je crois. Je crois qu’il me dit quelque chose à l’oreille. Oui, ses ciels si claires de mardi et mercredi, et le ciel si bas de ce matin déversant de jolis flocons me murmuraient tout doucement « Éteins tout, respire… Juste un moment… Et après, ose, ose, et saccage ce carnet… »

 

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